goulag nombre de morts


Pour cela il a besoin de main d’œuvre, de beaucoup de main d’œuvre, l’idée d’utiliser des prisonniers germe dans son esprit. On est ici très loin du slogan des “20 millions de morts de Staline” propagé par l’extrême droite et repris en coeur par la propagande anti communiste durant la guerre froide. Des chiffres reposant essentiellement sur des “ont dits”, des témoignages d’opposants et d’émigrés généralement de fort parti pris. Le Goulag a eu de modestes précédents dans la Russie tsariste avec des brigades de travail forcé en Sibérie aux XVIIIe et XIXe ... font qu’une partie importante de la population soviétique fait d’une façon ou d’une autre l’expérience du Goulag. La dispute autour de l’ampleur de la population du Goulag n’est pas nouvelle et il est significatif de souligner que les chiffres qui servent de référence dans les médias occidentaux et auprès des historiens officiels du système capitaliste n’ont pas bougé depuis les estimations faites dans les années 1950 par Dallin et Nicolaevsky reprises ensuite par Conquest Furet ou Courtois; Ces derniers estimaient à 10 millions le nombre de personnes dans les camps de travail en 1940. Les goulags restent encore aujourdhui une des atrocités les plus cruelles créées par lêtre humain. Entre 1929 et 1932, quelque 10 millions de koulaks furent expulsés de chez eux. Le déclin du Goulag s’amorça à la mort de Staline en 1953, le nouveau dirigeant Nikita Khrouchtchev engagea une politique de « Déstalinisation », qui passa par l’assouplissement de la justice et la fermeture de certains camps. D’après ces chiffres, les purges dans l’armée ont concerné moins de 16% des officiers et non 50% comme cela est généralement présenté dans les manuels scolaires. De la fin des années 1920 au milieu des années 1950, 20 millions de Soviétiques sont passés par les camps du Goulag, 6 millions ont été déportés, 4 millions ne … Il refuse de discuter sérieusement de la fiabilité des données, avec lesquelles il n’est d’ailleurs pas familiarisé, et qu’il espère balayer d’un revers de main. Publié par histoireetsociete le novembre 14, 2017 dans Uncategorized. Ce vif accroissement après la décrue du nombre de détenus durant la guerre (1 930 000 en janvier 1941, 1 200 000 en janvier 1945), au cours de laquelle de … Comme je le dis dans mon livre je ne veux aucune réhabilitation, aucune justification, je veux le respect du contexte historique y compris de l’époque dans laquelle interviennent les événements. Ce que j’ai pu constater c’est que si tous les Russes ont un membre de leur famille au moins mort durant la lutte contre le nazisme, beaucoup plus rares sont ceux qui font état de la répression stalinienne dans leur proches. Enfin, en 1945, des centaines de milliers de prisonniers de guerre Allemands en URSS furent condamnés aux travaux forcés (majoritairement en Sibérie). Accueil; Pour débuter; Programmes & Ateliers; Pauses-Café; Search for Il s’avère que si Lénine et la Révolution d’octobre divise le pays, Staline et la grande guerre patriotique l’unit. Théâtre de milliers d’exécutions lors de la Grande Terreur stalinienne de 1937-1938, la forêt de Sandarmokh, en Carélie, est le lieu d’une âpre bataille mémorielle. Viennent par la suite des prisonniers de droit commun et surtout les fonctionnaires de l’ancien régime Tsariste. Des chiffres qui continuent de circuler et que l’on retrouve par exemple, à foison dans les pages de wikipedia et qui viennent alimenter une vaste opération de propagande visant à faire croire que l’URSS était un état prison, inventant un système concentrationnaire pire que celui de l’Allemagne nazie. Le terme « Goulag » désignant une administration, comprend deux grandes catégories ( administratives ) de lieux de travail forcé : les « camps de travail » et les « colonies de travail » . Donnant accès aux spécialistes du monde entier aux différentes statistiques détaillées de l’Union Soviétique, et notamment celles du Ministère de l’intérieur. Cependant, il faudra attendre 1991, la chute de l’URSS, pour que le dernier Goulag (dans sa forme de travaux forcés) disparaisse. Au moment où pour le centenaire de la Révolution d’Octobre la criminalisation du communisme bat à nouveau son plein comme jamais durant la guerre froide, nous vous proposons d’examiner sérieusement les chiffres d’une réalité qui n’a besoin d’être ni gonflée, ni minorée. Les îles furent l’embryon du futur Goulag Stalinien. Les civils ont totalisé 40 à 52 millions de morts, dont 13 à 20 millions de maladie ou de famine du fait de la guerre. Une bien jolie image d’illustration, tirée d’un film sans doute américain où le réalisateur a inséré une jolie étoile rouge mais n’a pas pris la peine (ou le risque) de faire figurer une pancarte en cyrillique. Voici un bilan résultant de l’ouverture des archives soviétiques par des historiens anglo-saxons. Conquest dans sa “réévalutaion de 1990” refuse de prendre en compte ces nouvelles données historiques, préférant nier les archives plutôt que de mettre en cause les chiffres qui sont la base de toute la campagne de propagande anti communiste qui dure alors depuis 80 ans contre l’URSS. LIRE AUSSI → La guerre russo-afghane : un Viêt-Nam soviétique aux conséquences funestes. Tous les chiffres y sont sous forme de tableau. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. LIRE AUSSI → La dramatique histoire des Serbes au Kosovo. En 1990 après avoir eu accès aux registres du Goulag, Wheatcroft évalue à un maximum de 2,53 millions de prisonniers dans les camps colonies et prisons, 2,75 millions de déplacés spéciaux et exilés ou bannis. L’administration du Goulag n’avait aucune raison de sous-estimer ni le nombre de prisonniers qui justifiait des demandes de fournitures et encore moins celui de la mortalité. - Les millions de morts du goulag ne permettent pas qu'on parle de «banalisation»! Nikita Khrouchtchev, qui élimina (politiquement) Beria en juin 1953, n’apporta aucun changement. Wheatcroft estime à 4,1 millions le nombre de condamnations politiques sur la période 1921-1953 (soit 0,6 pour 1000 habitants en moyenne) dont 1,34 millions sur la période 1937-38. Tout au long des années 1930, le nombre de prisonniers explosa successivement aux décisions de Staline : les communistes proches de Trotski, les derniers paysans propriétaires lors de la « Dékoulakisation », les minorités nomades et indigènes (Cosaques, Ingouches, Nénètses…) lors du premier Plan Quinquennal, n’importe qui (tous ceux dont Staline se méfiait, à raison ou non) lors des Procès de Moscou (1936 – 1938) qui envoyèrent à eux seuls 700 000 personnes dans les Goulags. En 1930, il crée définitivement le nom « Goulag », ouvre des dizaines de camps sur tout le territoire et en confie la gestion au NKVD (ministère de l’Intérieur). Ce qui est en question autour de la Révolution d’octobre, du rôle de Lénine, n’est pas le goulag, mais de savoir si Lénine en créant des républiques a détruit la Russie ou si comme le défendent les communistes mais aussi un grand nombre d’historiens et de chercheurs, les Bolcheviques ont sauvé la Russie, l’URSS face aux monarchistes qui avaient accepté son démantèlement par les capitalistes (note de Danielle Bleitrach). Peu à peu, ces conditions de vie effroyables font chuter la rentabilité économique du Goulag. Personnellement je souhaite que sur ce sujet comme sur les autres la clareté soit faite et que l’on arrête cette propagande « anti-totalitaire » qui déshonore le débat français. Staline ordonne leur extermination. Finissons sur la phrase restée célèbre de Joseph « Staline » Djougachvili : « La mort d’un homme est une tragédie. Mais le Père ne se décourage pas, en plus des travaux forcés, il organise des messes en cachette pour les autres détenus, cachant les hosties dans des paquets de cigarettes. Allons-nous répondre de façon positive aux nouvelles circonstances créées par l’ouverture d’une très grande masse d’archives désormais disponibles ? Après l’Opération Barbarossa (juin 1941) les Allemands de la Volga, présent depuis le XVIIIe siècle, connaissent le même sort (1,2 million de personnes). En 1928 il charge le Politburo (organe suprême de la Russie Soviétique) de mettre en place une répression de masse, organisée, pour fournir les camps existants. A la veille de la mort de Staline, parmi les 5,4 millions de dépendants du Goulag, le nombre de relégués est à peu près égal à celui des détenus. ENTRETIEN – Alexandre Goodarzy : un guerrier de la paix au service des Chrétiens d’Orient, Le «Suffren» : le nouveau sous-marin nucléaire français du programme Barracuda, César 2021 : entre désamour, gloire et laideur, «Le grand bonheur» de Nicolas Diat : immersion au cœur de la vie monastique à Fontgombault. En octobre 1993, les chiffres des archives, contredisant totalement les thèses de Conquest et Cie sont publiés dans un article de référence de Getty, Rittersporn et Zemskov pour la prestigieuse Americain Historical Review. Que les nazis ont génocidé 6 millions de juifs tandis que le capitalisme récidiviste a génocidé 3 millions de communistes en Indonésie en 1965-1966… Au décompte des horreurs de l’Histoire, c’est le capitalisme qui apparaît ruisselant du sang de ses victimes. Premièrement, suite au Pacte Germano-Soviétique (1939) qui permet à l’URSS d’envahir une partie de l’Europe de l’Est, Baltes, Ukrainiens, et Polonais sont déportés (environ 500 000 en 1941). Surtout, Wheatcroft montre que les recoupements entre les différentes sources de données permet de démontrer leur fiabilité. Dans leur article de synthèse sur leurs analyses des archives du Goulag publié en 1993 dans l’American Historical Review, Getty, Rittersporn et Zemskov établissent avec précision l’évolution du nombre de prisonniers au Goulag (Victims of the Soviet Penal System in the pre war years : a first approach on the basis of the archival evidence): Oui le nombre de prisonniers, le nombre de morts au Goulag est très élevé, le nombre d’exécutés lors des purges est lui aussi très élevé, mais la réalité des chiffres est très loin des 20 millions de morts communément attribués à l’URSS sous Staline et de très loin inférieure aux crimes du capitalisme sur la même période. Frenkel avait mis en place un système de rationnement de la nourriture en fonction de la productivité des détenus, transformant le camp en laboratoire à ciel ouvert : De fait, Naftali avait réussi à transformer un camp de prisonniers en entreprise économique « rentable ». En août de la même année Lénine décide d’y enfermer les Koulaks (paysans propriétaires) et les religieux, en majorité des prêtres catholiques et orthodoxes. Mais l’apogée du système se fit lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à la mort de Staline. Armée française au Sahel : quel est l’avenir de l’opération « Barkhane » ? Rappelons que 27 millions de soviétiques ont été tués par le capitalisme et ses guerres fascistes durant la seule période de la seconde guerre mondiale, que les deux guerres mondiales provoquées par le capitalisme ont causé plus de 100 millions de morts. L’autre débat historiographique concerne le nombre des victimes du Goulag. A la suite de la chute de l’URSS, les archives de l’Union Soviétique ont été largement ouvertes. Tout à fait, parce qu’en dehors du nombre de morts dans les goulags soviétiques, pour les autres camps de travail et de déportés, on patauge dans la semoule. ». De 1918 aux années 1980, le « Goulag », acronyme de « Administration principale des camps » en langue russe, vit passer 20 millions de détenus et fit plus de 4 millions de morts (selon Luba Jurgenson et Nicolas Werth). Nous nous sommes penché sur les chiffres à travers notamment cet article de référence de Wheathroft dont nous vous proposons une synthèse et quelques extraits traduits. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. L’ensemble de ces données a été conservé par la sécurité d’état (le NKVD) puis transféré aux archives d’état de l’URSS (GARF et TsGAOR). Le Letton, prêtre catholique de son état, avait été arrêté trois ans plus tôt pour son zèle religieux, assimilé à de l’anticommunisme par les Soviétiques. Dans les îles Solovki, un prisonnier devenu chef de camp, le tristement célèbre Naftali Frenkel, attire l’attention de Staline par ses méthodes. Nikita Khrouchtchev, qui élimina (politiquement) Beria en juin 1953, n’apporta aucun changement. Oui le nombre de prisonniers, le nombre de morts au Goulag est très élevé, le nombre d’exécutés lors des purges est lui aussi très élevé, mais la réalité des chiffres est très loin des 20 millions de morts communément attribués à l’URSS sous Staline et de très loin inférieure aux crimes du capitalisme sur la … Sur la base des listes électorales, Timasheff en 1948 montre ainsi que la population en camps de travail ne devait pas dépasser les 2 millions. Des dizaines de milliers de prisonniers Soviétiques furent également envoyés aux Goulags au retour dans la Mère Patrie, pour motif de « trahison ». Dix-huit millions de Soviétiques ont rejoint le goulag entre 1929 et 1953. Allons-nous essayer d’établir des indicateurs crédibles descriptifs du cas soviétique que nous pourrons comparer à d’autres sociétés ? Les SuperMams – By Murielle Jacomet. Le 29 juillet 1953, les détenus se mettent en grève, refusent les arrangements de Moscou et réclament la liberté, les gardiens sont débordés et font appel à la police et à l’armée. Le 5 mars 1953, après la mort de Staline, un million de libérations sont prononcées. Mais le (très provisoire) chef de l’URSS, Lavrenti Beria, n’amnistie que les peines de moins de cinq ans, autant dire une infime minorité des prisonniers. Le Père Jānis se trouvant au premier rang meurt foudroyé de plusieurs balles. Le total des condamnations sur la période 1939-1952 est de 13,7 millions dont 12,62 millions sont des condamnations criminelles et 1,1 million des condamnations politiques d’après Wheatcrof. Des dizaines de milliers de prisonniers Soviétiques furent également envoyés aux Goulags au retour dans la Mère Patrie, pour motif de « trahison ». Ce n'est qu'après le XX e congrès du P.C.U.S. Cependant l’analyse des données démographiques et des différentes données factuelles de l’URSS d’alors permettait déjà aux soviétologues (historiens, démographes, sociologues) américains de contester ces chiffres exagérés. Cet événement sera connu plus tard sous le nom de « Soulèvement de Vorkouta », qui fit entre cinquante et des centaines de morts (selon les sources officielles ou les témoins). Des milliers de curés et de popes (prêtres orthodoxes) sont assassinés ou déportés dans les îles Solovki, ironie de l’histoire cet archipel de la mer Blanche comprenait un immense monastère (datant de 1429) qui fut immédiatement transformé en camp de concentration. En réalité, s’agissant du Goulag, des victimes des répressions  durant les années 1930 ou pendant la guerre, les chiffres les plus extravagants ont été lancés à l’Ouest, prime étant donnée comme chacun peut s’en douter aux estimations les plus élevées, brandies comme des armes contre la première expérience socialiste réelle des pays de l’Est. LIRE AUSSI → Forteresse de Saint-Vidal : un Puy du Fou à l’auvergnate. ( Déconnexion /  Qui faut-il croire, les historiens Russes ou wikipedia ? Mais à lui comme aux autres, interdiction fut faite de présenter l’Holocauste comme un événement proprement juif. Wheatcroft nous explique que ces données factuelles et brutes ne doivent pas être confondues avec les sources de seconde main, qu’elles soient issues de témoignage d’opposants au pouvoir soviétique, ou issue de la propagande officielle – notamment au moment de la période de “déstalinisation”, sources très peu fiables. Cette révolte est symptomatique du Goulag, qui atteignit son apogée sous Staline. Wheatcroft réévalue aussi précisément le taux de mortalité dans les camps à une moyenne de 7% sur la période 1934-47 – qu’il faut là aussi comparer à la mortalité importante dans la population générale due à la période de guerre (27 millions de morts pour une population de 191 millions d’habitants durant la seconde guerre mondiale soit 14% de la population). L’essentiel des condamnés et des prisonniers du goulag sont en réalité des détenus de droit commun (91%). Parmi les arrêtés, 1431 ont également été réintégrés en 1939. Un autre fait récent devrait nous alerter: le pouvoir de Poutine qui ne sait pas quoi faire de la Révolution d’octobre surtout à la veille de la future élection présidentielle, a choisi de la laisser célébrer par le parti communiste mais a le même jour installé sur la Place rouge une autre célébration, celle d’un fait d’arme « stalinien » de 1941. Le 1. Comme le fait remarquer l’historien Viktor Zemskov, 5,4 millions de personnes étaient emprisonnées au cours de la seule année de 1953 (année de la mort de Staline), de sorte que le nombre total de personnes qui y ont été envoyées au Goulag sous l’ensemble du règne de Staline (1924-1953) est bien plus élevé. Dans son article “les victimes du stalinisme et de la police secrète soviétique : la comparabilité et la fiabilité des données d’archives – ce n’est pas le dernier mot” paru en 1999 dans la prestigieuse revue Europe Asia studies l’historien spécialiste de l’URSS Stephen G. Wheatcroft décrit les enjeux pour les historiens, des enjeux qui n’ont guère changé à ce jour plus de 20 ans après l’ouverture des archives : Allons-nous progresser dans notre niveau de compréhension ? Immobilier : les 10 châteaux a acquérir au mois de novembre, Henri de Foucaucourt, portrait d’un officier, banquier, journaliste et moine français épris d’aventure. Près de 2 millions de détenus, dont beaucoup à l’extrême limite de la survie, s’entassent toujours dans les camps. Il y ajoute 7 millions de personnes arrêtées pendant les purges de 1937-38, cela fait douze millions. Considérés comme caractéristiques du régime soviétique, les camps de travaildu Goulag ont détenu en nombre des victime… En 1930, 20 201 condamnations à mort de koulaks furent prononcées et en janvier 1932, près de 500 000 koulaks étaient morts dans les camps. Parlant du principal artisan des chiffres repris notamment par le livre noir du communisme – l’historien officiel américain R Conquest – Wheatcrof explique que ce dernier refuse de prendre en compte les éléments apportés par l’ouverture des archives : Il est très résistant à changer la moindre de ses vues précédentes, en dépit de l’évidence que ces précédentes estimations sont largement surestimées, et ses petites « réévaluations », demeurent de très loin trop élevées. Peut-être parce qu’il savait ce que les Allemands avaient fait subir aux juifs dans son Ukraine natale, il put deviner ce qui s’y était passé, et consacra un petit livre au camp, L’Enfer de Treblinka, qu’il plaça au coeu… A la fin des grandes purges de 1937-38, en janvier 1939, la population de l’ensemble des camps de travail, colonies pénitentiaires et des prisons en URSS était de 2 022 976 personnes, soit une augmentation de 1 006 030 par rapport à la situation d’avant 1937, permettant ainsi d’évaluer l’ampleur – massive – de la répression en 37-38, alors que l’URSS se préparait face à la menace fasciste. Le nombre de camps a varié, culminant en URSS à plusieurs milliers, regroupés en 476 complexes en 1953, à la mort de Joseph Staline[2] . Ces questions se posent avec force et Wheatcroft de souligner à propos de la machine de propagande visant à donner une apparence de sérieux au slogan des 100 millions de morts du communisme qu’elle est désormais totalement démentie par l’analyse des sources historiques. Qui peuvent donc être comparés aux différentes estimations qui continuent de circuler en Occident, généralement issues des travaux de propagandistes – notamment ceux de Robert Conquest l’un des plus connus – que des publicistes (tels que S Courtois) s’évertuent encore à diffuser et ce désormais près de 30 ans après la fin de l’Union Soviétique. La mort d’un million d’hommes est une statistique ! Le 1er août 1953 l’affrontement éclate, les prisonniers désarmés se ruent contre les troupes, les premiers coups de fusil se font entendre, suivis du vacarme mortel d’une mitrailleuse. Cependant, il faudra attendre 1991, la chute de l’URSS, pour que le dernier Goulag (dans sa forme de travaux forcés) disparaisse. On peut citer ici les travaux bien connus en occident de Getty, de Zemskov ou de Weathcroft publiés notamment par la très sérieuse American Historical Revue mais non traduits et non diffusés en France… C’est que la censure sur le sujet est totale et totalitaire en France. Oui le nombre de prisonniers, le nombre de morts au Goulag est très élevé, le nombre d’exécutés lors des purges est lui aussi massif, mais la réalité des chiffres est très loin des 20 millions de morts communément attribués à l’URSS sous Staline et de très loin inférieure aux crimes du capitalisme sur la … La terreur stalinienne a liquidé aux Solovki le meilleur de l’élite russe des années 1930. Ces estimations reposaient alors quasi exclusivement sur les témoignages d’opposants à l’URSS dans un contexte de guerre froide totale succédant à la guerre contre révolutionnaire menée par la coalition des pays capitalistes contre l’URSS naissante. Wheatcroft  souligne avec cet exemple qu’il. le dernier des Romanov et les nazis. C’est un symptôme du triste état de leur profession que les étudiants en histoire soviétique ne soient pas en position de suivre l’exemple de leurs collègues dans d’autres champs de recherche”. Robert Conquest était démenti par des historiens plus sérieux tels que N. S. Timasheff, A. Bergson, S. Wheatcroft ou N. Jasny, qui penchaient eux pour une fourchette entre 2 et 4 millions de moyenne [ 5 ] [ 6 ] . L’espoir laissa place à la colère et à la haine. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Avant l’ultime instant, il eut le temps de pardonner à ses bourreaux en récitant l’Absolution. Finissons sur la phrase restée célèbre de Joseph « Staline » Djougachvili : Le Goulag : un instrument de la terreur communiste, La guerre russo-afghane : un Viêt-Nam soviétique aux conséquences funestes, Forteresse de Saint-Vidal : un Puy du Fou à l’auvergnate, Roland Garros : portrait d’un aviateur qui donna son nom à un terrain de tennis, Calendrier julien, grégorien… histoire d’un système de datation mondiale, Jules Brunet : portrait du véritable « dernier Samouraï » français, «Les chrétiens dans al-Andalus» : histoire de plusieurs siècles de soumission à l'Islam, Immobilier : les 10 châteaux à acquérir au mois de décembre. Ces statistiques fournissent ainsi les chiffres du Goulag. Bien moins que les 2,8% de prisonniers aux USA, dont les prisons – privatisées et pratiquant le travail forcé – débordent de 7 millions de prisonniers. Il en déduit "un million d'exécutés et 2 millions de morts de causes diverses" pendant ces deux années. Pourtant la polémique a été relancée avec la publication du rapport Khrouchtchev en 1956, et Conquest ignorant les travaux modernes en 1965 publiait lui un chiffre d’un minimum de huit millions de prisonniers au début de l’année 1939, de sept millions d’arrestations entre janvier 1937 et décembre 1938 et d’un million d’exécutions et de trois millions de morts dans les camps sur cette même période. La question est complexe et douloureuse. La publication en 1973 de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne marque un tournant. En … Il faut ici préciser que ces chiffres concernent l’ensemble des détenus, y compris les détenus de droit commun, et que l’on peut sans difficulté comparer ces chiffres à ceux de la population carcérale aux Etats Unis, qui sont d’une ampleur encore plus élevée. ( Déconnexion /  A cette époque, les opposants au régime tsariste étaient envoyés en exil mais vivaient relativement tranquillement avec femmes et enfants. Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com. Il s'agit d'un abus de langage, l'appellation d'un tel camp étant « camp du Goulag ». En clair le taux de privation de liberté en URSS était dans la période la plus dure – de 0,5% de la population. 2 millions de morts. L’espoir laissa place à la colère et à la haine. Oubliant d’ailleurs un peu vite que les colonies pénitentiaires ne sont pas une invention de l’URSS puisqu’elles existaient déjà sous le régime du Tsar, que la déportation dans des bagnes étaient pratiquée par la France ou le Royaume Unis, ou encore que le taux d’emprisonnement aux Etats-Unis est aujourd’hui plus élevé qu’il n’a jamais été en URSS. Des chiffres évidemment repris en cœur par la machine de propagande anti communiste pour construire le slogan des “totalitarismes” et ancrer dans les esprits que le communisme et l’URSS c’était pire que le fascisme et Hitler. Deux ans que Jānis Mendriks travaillait comme un forçat dans les mines de charbon de Vorkouta. Le « communisme de guerre », théorie développée par Lénine, le pousse à mettre en place un grand plan de liquidation de l’Eglise Orthodoxe, encore influente auprès de la population. « Au-delà des nombres de détenus et de morts, il y a ces vies brisées. Entre 1935 et 1953, on estime que près de 19 millions de personnes ont été envoyées au Goulag. Changer ). Apogée et crise du Goulag. Enfin, en 1945, des centaines de milliers de prisonniers de guerre Allemands en URSS furent condamnés aux travaux forcés (majoritairement en Sibérie). Entre 1935 et 1940 le nombre de prisonniers au Goulag a varié entre 900 000 et 1,7 millions de personnes, les auteurs précisant que la population de Koulaks déplacés – lors de la collectivisation des terres au début des années 1930 – n’a pas évolué demeurant autour de 1 million de personnes. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Les spécialistes de la Révolution Française ne perdent pas de temps à se disputer avec des écrivains qui se limitent à citer ce que des politiciens et journalistes respectables prétendent savoir sur le sujet. #1841387 le 17/11/2017 par awrassi Lire l’annexe du déja ancien « siècle soviétique » de M. Lewin. Deux ans ! Oui le nombre de prisonniers, le nombre de morts au Goulag est très élevé, le nombre d’exécutés lors des purges est lui aussi très élevés, mais la réalité des chiffres est très loin des 20 millions de morts communément attribué à l’URSS sous Staline et de très loin inférieure aux …

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